et la parole biblique
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À la recherche de Dieu
Les quêteurs de Dieu abondent dans l’histoire humaine, heureusement ! Mais de quel Dieu Dostoïevski nous parle-t-il ? Les trouveurs de dieux pluriels sont, au contraire, nombreux dans son oeuvre. On pense légitimement au roman des « possédés », Les Démons ? Mais chacun de ses romans met en scène les siens, avec pour loi unique « tout est permis », puisque l’homme se fait Dieu lui-même.
Stavroguine est l’un d’entre eux, et Raskolnikov, dans Crime et châtiment, n’est encore qu’un jeune homme que la solitude et la pauvreté ont égaré. L’Adolescent cherche aussi des réponses au problème de Dieu (mais Dieu ne serait-il pas plutôt une « solution » ?) Et Mychkine, L’Idiot, le Prince, épouse l’image du Christ. Le devient-il vraiment ?
ou le combat pour la foi
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À la recherche de Dieu
Marie Durand enfermée dans la tour de Constance à Aigues-Mortes pendant trente-huit ans au milieu du XVIII° siècle est un personnage historique admiré pour son courage face à la persécution et sa persévérance dans la foi protestante. Sa stature morale exceptionnelle est celle d’une figure emblématique de l’acte de résistance bien au-delà du protestantisme.
Avant d’être un personnage, Marie Durand est une personne.
Olivier Longueira nous fait découvrir son humanité sensible en relisant la correspondance de Marie. Avec finesse et tact, l’auteur met en évidence les qualités relationnelles de la prisonnière, des qualités de cœur, imprégnées de récits bibliques, nourries dans la prière et déployées précisément là où l’on voulait les étouffer.