Collection Scriptura
Ce livre est accessible à des personnes qui ne connaissent pas ou peu la Bible. Il permet pour eux une entrée dans le monde des évangiles et par là dans le monde biblique. Cet ouvrage peut être pour tous une incitation à la lecture et la relecture des textes bibliques, dans un esprit de questionnement et d’ouverture.
L’auteur a choisi une parabole dans chacun des trois évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc (Matthieu 20, 1-16 ; Marc 4, 3-20 ; Luc 15, 11-32). Christiane Dieterlé propose plusieurs étapes de lecture, toujours selon le même plan : D’abord la parabole pas à pas ou un premier déchiffrement à la portée de tous. Vient ensuite, l’étape d’un approfondissement de cette première lecture enrichie par une compétence de bibliste, comme une ouverture à l’interprétation puis le contexte littéraire de la parabole et une nouvelle lecture élargie par la situation du texte à l’intérieur d’un texte plus long. Enfin des pistes d’appropriation et d’actualisation avec les effets du texte produits chez des lecteurs à l’occasion d’animations en groupe. Cette dernière étape reprend le travail de l’équipe qui a créé et nourri le site d’animation biblique, dont l’auteur a fait partie.
Collection Scriptura
« Savoir lire » est autre chose que prononcer à voix haute ce qui est écrit. Pour comprendre le texte, Il faut, au delà des innombrables possibilités et quiproquos que portent les mots, chercher ce que veut dire l’auteur. Une entreprise déjà difficile dans nos lectures ordinaires, encore plus complexe lorsque l’auteur écrivait il y a 2000 ou 3000 ans dans un autre contexte, presque impossible, lorsqu’il s’agit de la Bible où les mots expriment une réalité dépassant toute expression. Cependant nous pensons que la Bible a un sens que l’on peut repérer grâce à des outils simples.
Ce livre est donc un petit « traité d’herméneutique » qui donnera des repères au lecteur quant aux genres littéraires, aux mécanismes de la lecture et à la manière de s’approprier la Bible tout en en respectant le sens profond.
Le grec que vous parlez sans le savoir
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Scriptura
Les mots ont une histoire et font histoire. Un mot est comme un personnage. Il a une origine, une étymologie, puis il connaît des emplois, dans diverses circonstances ; on peut en suivre la trace et restituer son curriculum vitae. Le dictionnaire enregistre en effet les usages d’un mot et précise les contextes où il est intervenu, c’est une mémoire, un tableau nuancé de ses capacités à signifier, une réserve pour des emprunts futurs. Un mot entre dans une phrase comme dans une pièce de théâtre, il est connu par ses rôles antérieurs, il est costumé d’une façon singulière pour jouer une nouvelle scène mais c’est l’intrigue dans laquelle il est introduit, où des relations avec d’autres mots vont se nouer, qui lui construira une identité spécifique. Il apporte du sens mais il prend aussi le sens de ce qui lui arrive.
Les auteurs de ce livre, collaborateurs de la Cellule d’Animation Biblique en région parisienne, éditent ici, en les retouchant légèrement pour l’écrit, quelques enquêtes autour de mots de la Bible que, depuis plusieurs années, ils présentent et commentent lors de brèves émissions radiophoniques sur Fréquence Protestante. Parmi beaucoup d’autres possibles, ils ont sélectionné une vingtaine de mots grecs du Nouveau Testament qui se sont déposés dans notre langage quotidien, le grec que vous parlez déjà en somme…
Scriptura
Si le Messie d’Israël monte sur la montagne pour parler à son peuple, ce n’est pas pour le dominer. Ce n’est pas pour le prendre de haut. C’est pour le voir. Pour les voir, tous, tous ceux qu’il aime et qu’il vient sauver de leur folie par la folie de l’Évangile.
À leurs Pères déjà, Dieu avait parlé, par Moïse : « Écoute, Israël ! J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction… Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance… ». Choisir la vie… Oh combien le peuple de Dieu l’aura-t-il désiré ! Oh combien tout homme né d’une femme l’aura-t-il désiré !
Mais les uns comme les autres n’ont pu que subir la mort, la mort qui les a choisis et séduis, tous. Pour la mort, il n’y a ni juifs, ni païens. Mais Dieu aime tant son peuple, et le monde, qu’il a lui-même choisi la vie pour les siens. Tous les siens.
C’est pourquoi Yechoua qui parle sur la montagne ne se veut pas au-dessus de toi, mais avec toi. Il est Dieu qui a choisi ta vie. S’il te parle, écoute-le.
Le précurseur
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Folia
Dans cet ouvrage, Marguerite Baude retrace avec minutie ce que l’on sait de la vie singulière de Jean-Baptiste, depuis sa naissance inespérée jusqu’à sa mort violente. Elle rappelle sa vocation connue dès sa conception et replace la personne et le ministère de Jean-Baptiste dans le judaïsme contemporain sous le joug de Rome, à la fois prophète (le dernier !) et témoin (le premier !) du Messie.
Les passages bibliques concernant le Baptiste sont assez peu nombreux et parfois très courts, mais Marguerite Baude est une exégète de talent. Elle mène une enquête minutieuse et tire parti des maigres indices que nous possédons.
L’auteur montre bien ce que furent les relations entre Jean et Jésus. Selon les sources dont nous disposons, les deux cousins ne se rencontrèrent qu’une seule fois. Marguerite Baude expose avec finesse le double témoignage croisé de Jésus sur Jean et de Jean sur Jésus, la différence et le lien nécessaire entre le baptême de repentance de Jean et celui dans l’Esprit au nom de Jésus mort et ressuscité.
Avec cet ouvrage, l’auteur a voulu non seulement nous transmettre le fruit de sa recherche théologique, mais aussi nous encourager à écouter aujourd’hui encore une voix nous appelant à se tourner vers Dieu, à rester comme Jean-Baptiste le fut, témoin du Christ.
Table des matières
Chapitre I : La naissance de Jean-Baptiste
Chapitre II : La vocation de Jean-Baptiste
Chapitre III : Le milieu historique et religieux de Jean-Baptiste
Chapitre IV : Le ministère de Jean-Baptiste
Chapitre V : La personne de Jean-Baptiste : Jean et Jésus
Chapitre VI : L’identité de Jean-Baptiste : Jésus et Jean
Chapitre VII : La spiritualité de Jean-Baptiste : sa vie et sa mort
L’hébreu que vous parlez sans le savoir
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Folia
Les mots font voyager. Un premier ouvrage emmenait ses lecteurs du côté de la culture hellénistique et des mots grecs de la Bible ayant traversé les traductions jusqu’au français. Voici maintenant une série de mots qui nous ramènent à l’hébreu, mais aussi à toute la diversité des langues du Proche-Orient ancien. L’hébreu biblique n’est ni un point d’origine première ni un point d’arrivée ultime. Il appartient au groupe des langues sémitiques qu’il côtoie, rejoint, par lesquelles il se laisse traverser, ou qu’il retravaille. Le récit étiologique de Genèse 10 fait de ces langues l’expression d’une branche de la famille de Noé, liée à son fils Sem, dont le prénom signifie aussi… nom ! Faire d’une langue un héritage familial qu’on partage avec d’autres, et qui est transformé par chaque groupe de cette famille, c’est dire aussi combien on peut y trouver de croisements, d’inventions, de proximités et de différences entre ougaritique, araméen, akkadien, assyrien, babylonien, amorrite, arabe, phénicien, hébreu, moabite…
Les auteurs de ce livre, membres de la Cellule d’Animation Biblique en région parisienne, éditent ici, en les retouchant légèrement pour l’écrit, quelques enquêtes autour de mots de la Bible que, depuis plusieurs années, ils présentent et commentent lors de brèves émissions radiophoniques sur Fréquence Protestante. Ils ont sélectionné ici une vingtaine de mots de la Bible hébraïque qui se sont déposés – parfois avec quelques détours – dans notre langage quotidien, l’hébreu que vous parlez déjà en somme…